Fidèles à leurs bonnes habitudes après une saison régulière réussie, les deux équipes ont offert un bon spectacle avec de l’intensité et de bonnes intentions.
Dès les premières minutes, Ballou Tabla, bien en jambes et très impliqué dans le jeu de l’Atlético Ottawa, a allumé les premières flammèches, en tirant de peu à côté (6e) ou en forçant Jassem Koleilat à intervenir sur une bonne frappe à ras de terre (15e).
Malgré ces premières percées ottaviennes, c’est bien le Forge FC qui a ouvert le score par l’intermédiaire de David Choinière. Déjà auteur de deux passes décisives lors du dernier match de la saison régulière, l’ailier québécois a confirmé sa bonne forme en étant à l’origine et à la conclusion de l’ouverture du score.
Choinière a décalé Dan Nimick sur le côté droit de la surface. Le défenseur a adressé un centre à ras de terre le long du but, mais ni Brian Wright ni Hoce Massunda n’ont su le redresser pour l’envoyer dans le but. Cependant, Noah Abatneh, qui s’est mal compris avec Nathan Ingham, a mal renvoyé le ballon et Choinière, qui avait poursuivi l’action, n’a pas manqué le cadre (1-0; 23e).
L’Atlético Ottawa n’a pas vraiment eu le temps de tergiverser puisque Gabriel Antinoro a rapidement répondu à l’ouverture du score, en inscrivant un but d’anthologie.
L’ailier a remonté tout son côté gauche avant de repiquer dans l’axe, de se débarrasser de Rezart Rama d’un petit point et d’envoyer une lourde frappe dans la lucarne opposée de Jassem Koleilat (1-1; 33e).
Samuel Salter, une nouvelle fois décisif
Les quatre confrontations de la saison régulière entre les deux équipes ont mené à des rencontres chaudement disputées, conclues par 3 résultats nuls et une victoire de Forge, et cette nouvelle opposition en séries n’a pas dénoté dans la liste.
Les deux équipes se sont rendues coup pour coup et le Forge FC aurait pu bénéficier d’un penalty peu avant la pause, mais la main de Kévin Dos Santos n’a pas été sanctionnée par l’arbitre (42e).
Les grands hommes de la saison ont ensuite fait parler la poudre.
Après avoir récupéré le ballon sur une touche côté droit, Manny Aparicio a passé en revue la défense avant d’adresser un ballon en cloche à Samuel Salter qui, aux six mètres, a conclu de la tête (1-2, 58e). Son 24e but de la saison toutes compétitions confondues (!), qui a permis à l’Atlético de prendre les devants… pour ne plus les lâcher.
Sans solution, le coach du Forge FC, Bobby Smyrniotis a opéré un coaching actif en l’espace de 8 minutes.
Harry Paton et Mo Babouli sont entrés à la place du capitaine Kyle Bekker et de Tristan Borges (70e), puis Nana Ampomah en remplacement de David Choinière (75e). Malik Owolabi-Belewu et Noah Jensen ont ensuite pris la suite de Brian Wright et Marko Jevremovic (78e), mais sans grande réussite.
Diego Mejia a répondu à ce coaching en densifiant son espace défensif avec les entrées d’Abou Sissoko, de Richie Ennin (82e) d’Alberto Zapater et de Joaquim Coulanges (89e), ce qui a permis à Ottawa de contenir les intentions du Forge FC.
En dehors d’une frappe trop écrasée de Noah Jensen (80e) et d’une tête non cadrée d’Alexander Achinioti-Jonsson (86e), les vainqueurs de la saison régulière n’ont jamais trouvé la clé.
Ils ont accentué la pression autour de la surface de réparation adverse tout au long des 10 minutes d’arrêts de jeu, mais ils ont finalement laissé leurs adversaires s’envoler vers la finale.
L’Atlético Ottawa, qui l’emporte face au Forge FC pour la première fois de la saison, est assuré de recevoir la finale de la PLC sur son terrain le 9 novembre prochain.
Pour le Forge FC, tout n’est pas perdu, puisqu’il recevra le Cavalry, avec la dernière place en jeu pour la finale.