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L’Atlético Ottawa et Samuel Salter veulent finir la saison en trombe

En pleine forme ces dernières semaines, l’Atlético Ottawa se présente dans le dernier quart du championnat avec confiance. Son buteur, Samuel Salter, a lui aussi retrouvé des couleurs après un début de saison quelconque et ne manque pas d’ambition pour son club. Son objectif : permettre au club de rééditer l’exploit de l’année passée et de remporter la saison régulière. Un objectif encore plus excitant qu’un ticket pour la Ligue des champions de la Concacaf est à la clé.

Le moral est au beau fixe du côté d’Ottawa. Après un début de saison poussif – seulement trois victoires lors des 12 premières journées – l’Atlético Ottawa s’est soudainement réveillé et a retrouvé les sommets. 

Les hommes de Carlos Gonzalez n’ont connu qu’une seule fois la défaite lors des dix dernières rencontres. C’était à Halifax, une équipe très performante sur ses terres, le 23 juillet, il y a 5 semaines. Autant dire un bon bout de temps.

« Au début, les résultats n’étaient pas bons, reconnait Samuel Salter, l’attaquant de l’Atletico Ottawa. Nous faisions de bonnes mi-temps, de bons ¾ de match, mais nous n’arrivions jamais à nous accrocher ou à aller chercher des points. L’arrivée de nouveaux joueurs à la mi-saison nous a aidés. L’effectif a été renforcé, il est plus complet, avec plus de compétition. Zapater est un gros morceau pour nous au milieu. Il nous apporte de l’expérience, il a une carrière incroyable, il nous aide à avoir plus de contrôle dans les matchs. »

Une approche différente pour rester concernés

Au fil de cette remontée au classement, l’Atlético n’a pas fait de détails.

Les grosses écuries du championnat, comme le Cavalry et le Pacific, ont mordu la poussière face aux Ontariens, mais les équipes qui sont un peu plus à la peine, comme Valour ou le Vancouver FC, ont aussi chuté. Il n’y a donc eu ni excitation de jouer “des matchs de gala” ni relâchement face à des adversaires supposément plus abordables. 

Une situation qui s’explique par la capacité du staff à adopter « une approche différente pour chaque match, en fonction de l’adversaire », explique l’attaquant de 23 ans. « On fait beaucoup de vidéos tactiques, sur les déplacements, pour voir comment on va aborder le match de la fin de semaine. Le coach fait un plan pour chaque match. Les principes restent les mêmes, mais il y a des ajustements pour chaque adversaire, car ils sont tous différents », poursuit le joueur.

Un titre et une qualification à aller chercher

Samuel Salter, à titre personnel, a suivi la tendance collective. Il n’a marqué qu’un seul but au cours des neuf premières journées, mais en a marqué 4, en plus d’offrir 2 passes décisives lors des 12 suivantes. Il reconnaît avoir eu besoin « d’un peu plus de temps [qu’il] le pensait à [s]’adapter au style de jeu, au coach, aux consignes », mais tout est rentré dans l’ordre.

« Le coach demande beaucoup de pressing dans l’aspect défensif. C’est un de plus gros aspect du changement que j’ai eu entre Ottawa et Halifax l’an passé. Il faut être imposant, s’imposer physiquement dans le jeu, gagner les duels. Il insiste là-dessus parce que, pour lui, gagner les duels permet aux joueurs derrière d’avoir de l’espace, de garder la possession plus longtemps. J’ai dû travailler sur les aspects défensifs du métier d’attaquant », poursuit-il.

Avec 4 points de retard sur le leader et 7 matchs à jouer, tout est possible. L’objectif est de remporter la compétition et d’obtenir un ticket pour la Ligue des champions de la Concacaf.

Qu’est-ce qui va faire la différence entre Ottawa et les autres équipes? « Pour nous, c’est de faire comme lors des derniers matchs. De s’accrocher au résultat. On a vraiment passé un cap en tant qu’équipe au niveau des performances. Il faut garder cette envie-là », assure Samuel Salter.

Une envie encouragée par la perspective d’accueillir au TD Place de grosses équipes en Ligue des champions, et pourquoi pas l’Inter Miami de Lionel Messi, qualifié depuis sa victoire en Leagues Cup.

« Ça serait… Ça serait fou! », s’extasie Samuel Salter, des étoiles dans les yeux. Des étoiles qu’il n’est pas impossible d’aller décrocher. À condition de finir la saison en boulet de canon.