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La dernière fois que Louis Béland-Goyette s’était entretenu avec CanPL.ca, il venait de signer un contrat avec le HFX Wanderers FC.

La poussière ne faisait que commencer à retomber à la suite de son départ surprise du Valour FC, et il avait hâte de repartir à neuf en Nouvelle-Écosse, sans savoir à ce moment-là quelle allure allait prendre l’édition 2020 de l’effectif.

Bien des choses se sont passées depuis ce temps, à commencer par la pandémie de la COVID-19.

Le milieu de terrain québécois avait donc bien des choses à dire quand il a appelé pour parler de son adaptation à son nouveau milieu dans les Maritimes, six mois et demi après avoir conclu une entente avec le club de Halifax.

« C’était vraiment bien de revenir à Halifax, a dit Béland-Goyette à CanPL.ca cette semaine. Je suis retourné à Montréal pendant le confinement, alors de pouvoir retrouver l’équipe et de recommencer à s’entraîner, c’était formidable.

« Maintenant que tout le monde est présent, on sent vraiment qu’on est une équipe. On sent que c’est vrai. »

Alors qu’il n’a pas encore disputé un match dans l’uniforme des Wanderers, Béland-Goyette a eu le temps de réfléchir à sa décision de quitter les Prairies et de revenir sur la côte Est.

« Je pense que c’était la meilleure décision à prendre pour moi et ma carrière, a-t-il affirmé. Je cherche constamment à atteindre le niveau suivant à différents égards, afin de m’améliorer et de toujours aller de l’avant. Je pense que ce déménagement me permet de le faire, d’aller de l’avant et de devenir meilleur, de passer à l’étape suivante de ma carrière. C’est ce que je visais et je suis content de l’avoir fait.

« Je n’ai absolument aucun regret. »

Bien que Béland-Goyette ait seulement 24 ans, il n’y a que sept joueurs des Wanderers qui sont plus vieux que lui. Il semble donc destiné à jouer un rôle de meneur, surtout au sein du groupe – récemment élargi – de joueurs francophones qu’on retrouve dans la formation.

Six des membres de l’équipe ont fait partie de l’académie de l’Impact de Montréal à un moment ou l’autre, tandis qu’Omar Kreim et Aboubacar Sissoko ont rejoint les rangs des Wanderers en provenance de l’Université de Montréal. Désormais un joueur aguerri, Béland-Goyette s’est vite senti à l’aise aux côtés de plusieurs des autres nouveaux venus du club.

« Je connaissais déjà les gars de Montréal, a indiqué Béland-Goyette. Le cercle des joueurs de soccer professionnel à Montréal est plutôt restreint et on est tous issus de l’académie. Même si quelques-uns d’entre eux sont pas mal plus jeunes que moi, on finit toujours par se croiser à un moment donné.

« J’espère pouvoir les aider et j’espère que s’ils se posent des questions, qu’ils savent qu’ils peuvent venir me voir, a-t-il ajouté. Évidemment, j’ai joué dans la ligue l’an dernier, alors j’en sais peut-être un petit peu plus que d’autres joueurs qui n’étaient pas dans la ligue. Mais même s’ils sont jeunes, certains d’entre eux ont déjà joué dans les rangs professionnels, alors ça fait une différence.

« Ce serait très différent pour un joueur qui en est à sa première année chez les professionnels. Je ne crois pas qu’on ait tellement de joueurs dans cette situation cette année, donc c’est un contexte très différent par rapport à l’an dernier. »

Cela dit, le milieu de terrain a vite voulu préciser que l’effectif du HFX Wanderers FC est composé de 22 joueurs, et pas seulement des huit qui viennent de la même région du pays.

« C’est formidable d’avoir quelques joueurs de Montréal dans l’équipe, a-t-il déclaré. Sur le terrain, même ici, on est nombreux à parler français, mais si on parle en français et qu’il y a d’autres joueurs qui ne comprennent pas, ce n’est pas correct. »

Le fait demeure qu’après une année mouvementée à Winnipeg, Béland-Goyette se sent bien plus près de chez lui sur la côte Est.