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De l’espoir pour les joueurs québécois et canadiens aux essais de Montréal

Les essais ouverts Got Game de la Première ligue canadienne permettent à des centaines de joueurs d’ici d’essayer de se tailler un poste, ceux de Montréal ne sont d’aucune exception.

L’invitation de la PLC à venir s’entrainer devant l’ancien international canadien Alex Bunbury et les entraineurs des équipes de la ligue n’est pas passé dans l’oreille d’un sourd. Plus de 200 joueurs d’ici et d’ailleurs sont venu tenter leurs chances au Complexe Sportif Bois de Boulogne à Laval, au nord de Montréal.

Pour Camilo Trujillo, canadien de 27 ans d’origine colombienne, la PLC est une opportunité rêvé dans sa carrière. Ayant jouer en deuxième division péruvienne, Trujillo voulait se rapprocher du Canada.

« Ce qui m’a poussé c’est de venir jouer dans mon pays, au Canada, à coté de ma famille, a dis Truijillo. Ça fait longtemps que je suis parti et à chaque année je veux jouer plus proche de ma famille ici. »

Pour lui, le Canada avait grand besoin d’une ligue pour que le pays puisse se faire reconnaitre à l’international.

« A chaque fois qu’on était à l’extérieur et qu’on nous demandait d’ou on venais et on disait du Canada, on nous demandait de quelle ligue, expliquait Trujillo. Ils connaissaient peut-être Montréal pour la MLS mais pour eux la MLS c’est les États-Unis. »

Avec les essais dans la belle province, certains joueurs de l’académie de l’Impact de Montréal ont aussi voulu tenter leur chance. L’un d’eux, Raphaël Garcia défenseur latéral récemment gradué et fort de quelques minutes avec le Fury d’Ottawa, voit l’arrivée de la ligue comme une parfaite opportunité.

« Ça tombe avec le fait que je viens de terminer l’académie et qu’avec l’équipe première ça n’a pas vraiment marché, a dis Garcia. Ça tombe en parfait timing pour que je rentre dans une équipe de la PLC, pour que je fasse mon nom dans cette en espérant de réussir mes essais. »

Un autre ex académicien, Luca Piccioli, se sent choyer de pouvoir montrer ce qu’il a dans le ventre directement devant ceux qui mèneront les équipes dans leurs campagnes inaugurales.

« Je trouve ça extraordinaire, a dit Piccioli qui est aussi natif d’Ottawa. J’ai la chance de montrer je ce que j’ai comme joueur devant les entraineurs de la ligue qui sont juste là. »

Certains joueurs évoluant dans la province de Québec ont aussi voulu mettre leurs noms dans le chapeau de la PLC. Louis-Philippe Campagna, défenseur central des Griffons de Mont-Royal Outremont de la Première ligue de soccer du Québec, croit que son niveau en tant que joueur semi-professionnel tient le coup vis-à-vis les plus de 200 autres joueurs.

« Je pense que ce n’était pas le même niveau que la PLSQ, pas tout le monde à le même parcourt. Je pensais que ça allait être plus fort mais ça permet aussi de voir ceux qui se démarquent. »

Campagna à utilisé l’entraineur des essais de la PLC et ancien international canadien Alex Bunbury pour justifier qu’une ligue de soccer professionnel est important pour le pays.

« Comme Alex disait, lui il a pu jouer dans une ligue canadienne et ça lui a permit de monter dans d’autres ligues en Europe et d’être nommé meilleur joueur étranger dans la ligue portugaise, a dit Camapgna. C’est le seul en Amérique du nord à avoir fait ça. C’est grâce à des ligues comme ça qu’on peut sortir du lot. »